Jamaica (1)

Publié le par Olivier

Avertissement: les infos que je cite sont des infos que j'ai lues, entendues, que l'on m'a raconte, je fais de mon mieux mais il est possible que certaines erreurs ou imprécisions se soient glissées dans celle-ci et je m'en excuse par avance

 

 

 

Quoi de mieux pour débuter qu'une petite présentation de la Jamaïque?

 

 

 

La Jamaïque que vous connaissez sans doute, c'est cette Island in the sun bercée de reggae, parfumée a l'herbe fraîche, le long d'une plage sans fin... le tout bien sur habite par des rastas-pachas passant la journée dooouuucement.

 

 

 

La vision qui vient ensuite pour les plus éclairés est celle de Kingston, son taux de criminalité, les trafics de drogues, la violence omniprésente, voire même pour certains un racisme anti-blanc.

 

 

 

Et bien comme souvent rien n'est totalement vrai, mais rien n'est totalement faux.... les plages sont la, mais souvent bien protégées par les hôtels, la musique est locale et partout, mais parfois aussi proche du reggae que du hip-hop, les rastas existent mais sont peu nombreux, les meurtres font quotidiennement la une des journaux, mais je ne me suis jamais senti menace, les jamaïcains sont très fiers mais jamais racistes...

 

 

 

Commencons par le commencement avec un peu d'histoire:

 

 

 

Bien qu'il s'agisse des premiers habitants de l'île, on ne sait que peu de chose des Arawaks, qui furent "découverts" par Christophe Colomb en le 3 mai 1494, a Discovery Bay. Les indiens nommaient alors leur île "Xaymaca", et selon ce que j'ai entendu, n'avaient par encore la roue et vivaient nus.

 

 

 

La découverte de se territoire hospitalier, riche en eau douce, pauvre en prédateurs, peuple de pacifiques autochtones est une image qui  revient souvent sur les plages "sauvages" de la cote Nord. Comment a-t-on pu en repartir? Ce qu'on du trouver les premiers marins en débarquant, c'est la vision romantique de l'île au soleil. (V.S. Naipaul développe notamment ce thème de la découverte -de Trinidad ici-, dans Un chemin dans le monde).

 

 

 

Au beau milieu de la forêt tropicale, près de Robins Bay

Malheureusement pour les Arawaks, l'appétit de richesse accompagnant la quête du nouveau monde, ils sont rapidement réduits en esclavage, alors que les espagnols ont pris le contrôle de l'île désormais appelée Santiago. Leur peuple s'éteindra a la fin du 17eme, dans les souffrance et la maladie, après cette siècles sur cette terre. Le passe espagnol de l'île se retrouve aujourd'hui dans le nom de son ancienne capitale Spanish Town et dans les quelques vestiges qui y subsistent. 

 

 

 

C'est au cours de cet apparte espagnol que la traite des esclaves commence, elle s'intensifiera notamment après 1655 et la prise de contrôle de l'île par les anglais. Fin 18eme, près de 300 000 esclaves font de la Jamaïque un des premières producteurs de canne a sucre.

 

 

 

L'époque est aux pirates et autres bandits des mers. L'immense port naturel de Kingston est alors habite a l'extrémité de la jetée/presqu’île qui le protège: Port-Royal. Port-Royal, un fort, une cite du vice ou les anglais ferment les yeux sur les brigands, en échange de leurs clémence envers les vaisseaux britanniques. La cite sera plus tard détruite par un tremblement de terre, dont subsistent encore quelques vestiges.

 

 

 

A l'intérieur du fort de Port-Royal

Aujourd'hui de nombreuses traces de cette époque de guerre entre empires coloniaux subsistent, notamment dans les toponymes; Spanish Town, donc mais aussi Holland, Montpellier, Manchester, Santa Cruz, Mandeville, ou encore témoignages du passé africains à travers les villes marron telles que Maggoty.

 

 

 

 

Publié dans olijamaica

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